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TR-Monde : Mission solidaire au Cameroun

30 juillet 2025 Actualité
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Une semaine liant action agricole et engagement humain !

Pour leur troisième semaine de mission au Cameroun, les membres de TR-Monde sont entrés dans une nouvelle phase de leur projet de permaculture : celle des premières plantations.
Après deux semaines d’aménagement, d’études de terrain et de préparation du sol, les bénévoles se sont engagés au niveau humanitaire, rappelant que chaque action entreprise sur les parcelles vise à garantir, à terme, l’autonomie alimentaire de l’orphelinat et du centre de formation de Mbankomo.


Ainsi, ils ont poursuivi leurs actions solidaires hors des parcelles : le bois issu du défrichage a été découpé pour un don à l’orphelinat visité dans la semaine. Ce bois servira à la cuisine et au chauffage, illustrant une démarche circulaire et utile, fidèle à l’esprit de la mission.


Sur le terrain, les cultures prennent enfin racine, au sens propre comme au figuré. Parmi les plantations mises en place, deux variétés de bananiers ont été introduites : le bananier plantain et le bananier doux, choisis pour leur complémentarité nutritionnelle et leur bonne adaptation au climat du pays. Une technique locale a été utilisée avant la plantation : la coupe partielle des racines. Ce geste provoque le stress hydrique contrôlé de la plante et stimule les jeunes plants à développer rapidement de nouvelles racines en quête d’eau. Un moyen naturel d’accélérer leur
enracinement !

Plant de bananier plantain

Plant de bananier doux

Le macabo, tubercule très consommé localement, a quant à lui été planté sur des buttes surélevées pour éviter l’asphyxie racinaire. Cette méthode protège les plants des excès d’eau en période de pluies abondantes et limite le lessivage des sols, tout en évitant qu’ils pourrissent.

Plant de macabo

Plant de papayer

De plus, les premiers plants de papayer Calina ont été mis en terre avec le compost expérimenté la semaine précédente. Le compost a été placé directement au fond du trou de plantation, servant d’engrais naturel pour soutenir la croissance des jeunes arbres.


En parallèle, un travail de téléanalyse a permis de préciser la surface cultivable : sur les 1300 m2 de terrain défriché, environ 1100 m2 sont réellement exploitables pour la permaculture, une fois soustraits les espaces pour les arbres et les chemins de circulation. Cette donnée a été corrélée aux besoins alimentaires de l’orphelinat et du centre de formation afin d’estimer quelle part des assiettes pourraient être couverte par les cultures implantées.
Enfin, côté ressources en eau, l’étude hydrogéologique a révélé que la nappe phréatique est trop profonde pour pouvoir y creuser un puit. Un forage est envisagé à long terme mais, d’ici là, les membres de TR-Monde explorent des alternatives pour apporter l’eau nécessaire à chaque culture.


Vivez avec eux leur dernière semaine de mission sur le compte : @trmonde_engees

 

Article écrit par Yasmine BEN NASR




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